Fessée de confinement : Cela ne faisait pas parti du programme

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il y a 4 ans

Depuis le début du confinement, tous se passait bien entre nous. On pourrait croire que ce serait « dangereux ». Mais non, après tout un Maître ne vit pas la cravache à la main, 24heures sur 24. En tout, cas pas le mien. Suite à une discussion avec des amis de Fessestivites, nous avons décidés d’organiser un apéro-Skype.

L’heure arrive, je connecte l’ordinateur et lance Skype. Tout est prêt. Verres servis, de quoi grignoter et l’appel arrive. Je réponds à l’appel Skype et tout se mets en place.

Les discussions commencent, on parle de tout et de rien. Du confinement, du travail de chacun et des inconvénients. Bien entendu, les taquineries fusent de tout les côtés et dans tous les sens. Le soutien fonctionne bien entre les hommes, par contre entre les filles, nous avons un peu de mal. C’est un peu du chacun pour soi, tant que cela n’implique rien de bien méchant.

Je suis d’humeur joueuse, très joueuse. Autant dire que, je n’ai pas la langue dans ma poche et que je n’hésite pas à remettre à leur place ces Messieurs, qui trouvent la blague moyennement drôle. Soumise ne veut pas dire soupe.

Je ralentis mon rythme de taquinerie car, je sens que mon Maître commence à se tendre. Je joue avec les limites et je le sais. Je vais lui chercher un pastis et un sirop pour moi. Les discussions reprennent puis, suite à un mot de travers, je donne un coup de doigt à mon Maître. Il me regarde avec un grand sourire, me demande de me relever et s’installe dans le milieu du canapé.

Euuh, il y a un bug là !!! Enfin, c’est ce que je me suis dit. Jusqu’à ce qu’il me demande de me mettre à sa droite. Je proteste pour la forme et obéît. Il me déculotte et me bascule sur ses genoux. Et voilà, comment on passe d’un apéro-skype à un apéro-spectacle. Ce n’était pas dans le planning ça !

Je proteste en disant que ce n’est pas juste, qu’il n’y a que moi qui en reçois. Mais bon, autant parler à un mur. Maître me redresse et je me rhabille. Je retrouve ma place sur le canapé et les discussions reprennent.

Au bout d’un moment, l’appel de l’estomac se fait sentir et nous décidons de couper la conversation pour manger.

En préparant la table, je me suis rendue compte que cette fessée avait été la première de ce confinement.

PS: Je publie juste pour le plaisir de partager et rien d'autre. Bon confinement et restez chez vous!

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